Autant en emporte le vent

Synopsis et détails

En Georgie, en 1861, Scarlett O'Hara est une jeune femme fière et volontaire de la haute société sudiste. Courtisée par tous les bons partis du pays, elle n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes malgré ses fiançailles avec sa douce et timide cousine, Melanie Hamilton. Scarlett est pourtant bien décidée à le faire changer d'avis, mais à la réception des Douze Chênes c'est du cynique Rhett Butler qu'elle retient l'attention.

Gone with the Wind

Distributeur Théâtre du Temple

Récompenses 3 prix et 1 nomination

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Année de production 1939

Date de sortie DVD 08/11/2000

Date de sortie Blu-ray 25/11/2009

Date de sortie VOD 13/10/2008

Type de film Long-métrage

Secrets de tournage 20 anecdotes

Havilland refuse

Dernière actrice en vie d'Autant en emporte le vent, Olivia de Havilland refusa en 1989 de participer au 50e anniversaire du film.

Margaret Mitchell

Le film est adapté de l'unique oeuvre de Margaret Mitchell. Rédigé de 1926 à 1929, le roman connut ensuite de nombreux ajustements. Ainsi dans les premiers brouillons, l'héroïne ne s'appelle pas encore Scarlett mais Pansy et le domaine de Tara, Fountenoy Hall. L'écrivain pensa entre autres aux titres de Tomorrow is another day, Not in our stars, Bugles sang true et Tote the weary load. Le livre sortit le 30 juin 1936 et avait atteint le million d. Lire plus

La valse des réalisateurs

Clark Gable ne s'entendit pas avec George Cukor qui quitta officiellement le tournage le 13 février 1939, malgré la déception de Vivien Leigh et Olivia de Havilland. Ce grand directeur d'actrices partit ensuite sur le projet de Femmes (1939), au casting exclusivement. féminin. On peut compter parmi les scènes qu'il réalisa le retour de Mme O'Hara à la maison, la prière du soir à Tara, la préparation de Scarlett et Mammy pour le barbecue, Scarle. Lire plus

20 Secrets de tournage

Dernières news

Bien sûr, les dialogues et le jeu des acteurs/actrices sont désuets. Cependant, ce film dégage tant d'émotions, la complexités des personnages est telle, le contexte historique également, qu'on ne peut qu'être séduit, même soixante quinze ans plus tard, par ce chef d'œuvre du cinéma. Absolument indispensable.
4,5/5

Bub. Allo, tante Alice.

Le livre n'est pas raciste, il faut le lire en anglais pour trouver des termes insultants envers les afro-américains et de toute façon, ils sont utilisés pour refléter l'époque, on ne trouve pas ces termes dans les propos de la famille O'Hara. La version française, c'est vrai, édulcore le racisme du Nord et du Sud en remplaçant le terme "home-slaves" par. "domestiques" ainsi que "negroes et niggers", (appellations insultantes en américain qui se traduisent par "nègres"), en. "noirs". "Autant en Emporte le vent" raconte, à travers les souvenirs des conversations qu'avait entendues Margarett Mitchell dans son enfance (ses grands-parents avaient connu les fastes Sudistes) une histoire d'amour manquée. Pour voir un film sur l’esclavagisme, il faut acheter les DVDs de "La case de l'oncle Tom", "L'esclave libre" ou "La fuite vers le nord".

Bub. Allo, tante Alice.

Non. Il faut se contenter des NCIS, c'est moins fatigant pour les neurones. Les couleurs sont bien glauques et les scenarii totalement insipides. ce qu'il faut pour un spectateur émérite du 21ème siècle.

Bub. Allo, tante Alice.

Pas par Internet. Ce film, avec ses couleurs faramineuses se regarde au cinéma, il passe encore au moins une fois par ans dans des salles d'art et d'essais à Paris, soit en blu-ray avec un projecteur vidéo.

Je ne pensais pas accrocher à ce classique et pourtant je l'ai trouvé excellent, captivant de bout en bout, poignant et passionnant. Une belle histoire et le récit d'une époque emporté par le vent, tout comme ce cinéma.

Ma critique: http://blogaudessusducinema.ov.

Bub. Allo, tante Alice.

Cedric R. "1939? histoire sentimentale? pendant 4h. o .Va falloir etre plus que convaincant pour que je regarde ce film". Purée ça c'est du commentaire de cinéphile averti. Cet expert indiscutable en histoire du cinéma ferait mieux regarder NCIS sur M6. 50mn de caméra sautillante en semi noir et blanc crépusculaire pour raconter un meurtre naze. c'est ce qu'il lui faut. Déjà "Autant en emporte le vent", "Gone With the Wind" date de 1938. Ce n'est pas seulement une histoire sentimentale, c'est la guerre de sécession vue depuis les états du sud, c'est l'aventure d'une civilisation emportée par la guerre et son incapacité à adapter son schéma social après l'abolition de l'esclavage, c'est les prémices du Klu Klux Klan. 4 heures sans ennui car, c'est 4 h passées au milieu des plus beaux décors réalisés pour un film jusqu'au tournage des "Dix Commandements". Tout y est naturel, même l'incendie d'Atlanta nécessita 4 casernes de pompiers pour le provoquer et le surveiller afin qu'il éclate à l'écran. "Autant en emporte le vent" est aussi le premier film en technicolor, ce procédé magique qui garde fraîches et pétantes de rouge, de vert et de bleu, des images vieilles de 74 ans.
C'est aussi les interprétations fabuleuses de Clark Gable, de Vivien Leigh, ainsi que l'inoubliable sœur de Joan Fontaine, Olivia de Haviland. Clark Gable renouvellera cet exploit dans un autre film du même genre en 1952. "Je suis une esclave libre" cette fois avec Sydney Poitier et Joan Fontaine. "Autant en emporte le vent" est une superbe adaptation du roman de Margaret Mitchell qui reste pour moi, un des plus grand film du cinéma avec "Ben Hur" de 1959 et "Les Dix Commandements" de 1956.

Très long film, pas trop accroché même si il faut dire que ce film à un petit charme désuet

je l'avais regardé il y a un peu plus de 25ans, mais le revoir provoque encore la même émotion,mais avec un regard différent sur l’esclavage

J'ai pas de mots assez puissants pour exprimer ce que je ressens après avoir vu ce film. Dire qu'il date de 1939. Même si le film qui dure plus de 4h, je ne me suis pas du tout ennuyé. Comment le pourrais-je.
Bien sûr, j'aurais voulue une fin heureuse où Scarlett & Rhett restent ensemble et vivent heureux, oh, comme j'aurais voulue cette fin.
5/5, ce film ne vieillira jamais !

Force est de constater que ce chef d'oeuvre de 1939 ne viellit pas vraiment. Victor Fleming signe là une oeuvre titanesque qui nous exposent, pendant près de 4 heures, une histoire d'amour impossible sous fond de guerre civile. Amour impossible quasiment aussi forte que celle décrite dans la tragédie Romeo et Juliette, des hommes et des femmes dans l'impossibilté d'aimer les bonnes personnes, courant sans cesse à la recherche d'un bonheur perdu d'avance.

La fresque de Fleming se distingue en trois actes :
- La présentation de l'univers de Scarlett et de sa personnalitée d'enfant gâté, faisant la connaissance du perso de Clark Gable, l'homme qui lui donnera tout son amour. mais sans avoir de retour.
- La mise à sac du petit univers privilégié de Scarlett dû à la guerre faisant rage entre les "Yankees" et l'état du Sud. Evolution du personnage de Scarlett qui passe de jeune fille capricieuse à celle de femme généreuse qui, pour sauver des vies, doit affronter les cadavres et horreurs de la guerre. Acte particulièrement riche, plein de conflits, la confrontation de Scarlett avec la Mort et autres épreuves se révélant particulièrement interressant.
- Le troisième acte est celui qui se concentre le plus sur l'interaction entre les protagonistes, révélant sentiments forts, incompréhension amoureuse à son paroxysme, drames familiaux, jusqu'à un final renversant de beauté et de sincérité.

"Autant en emporte le vent" est un film profondemment noir, d'un réalisme effrayant sur les rapports humains et particulièrement amoureux et dans le même temps, une fresque grandiose poétique, belle, onirique et totalement décomplexée.
Le duo Gable/Leigh (Leigh d'une beauté intense) est magique, intense, touchant, les acteurs nous faisant partager le désarroi, l'amour fou, toute la complexité d'un couple ne parvenant pas à accorder leurs coeurs au bon moment.

Je le recommande vivement le film en Bluray, l'image, retravaillée est magnifique, les couleurs éclatantes, c'est un vrai bonheur de revoir cette grande oeuvre dans de telles conditions.

A Eurydice_33, c'est un film qui raconte l'histoire d'une jeune femme qui ne s'aperçoit pas qu'elle passe à côté du grand amour pour combler un caprice de gamine. C'est pas un film sur l'esclavage qui ne sert ici que de toile de fond. Si tu veux un film sur les réalités de l'esclavage, choisi en un autre là c'est une histoire d'amour.

Magnifique histoire d'amour qui m'a laissé toutefois un goût d'amertume. Il faudrait une suite, une fin heureuse plutôt que celle ou Rhett brise le coeur de Scarlett et également le mien avec cette phrase cultissime: "Franchement ma chère, c'est le cadet de mes soucis".

magnifique, surtout gable :love2:
juste un truc me gène l'idéologie
le livre est raciste
mais le film ?
ils ont essayé de gommer les aspects racistes, mais il est quand même loin de montrer les réalités de l'esclavage.

Pour moi 4h ne suffisent pas. c'est une merveille cinématographique, qui malgré ses nombreuses années, ne prends pas une ride. Je ne me lasse jamais de le voir et de le revoir encore et encore. Un Rhett Butler qui fait rêver, des décors des tenue, un scénario. Ma liste est longue. C'est mon film favoris. Je comprends ses 10 oscars, et j'admire ses acteurs splendides qui arrivent à nous transporter à une époque qui malgré les événements nous font vibrer par ce romantisme et cette passion à outrance.
Que dire de plus. les mots me manques.

oui 4h c'est long, mais le problème n'est pas la (deja le film est pas excellent, c'est un chef d'oeuvre, point barre, mon avis est universel, merci) c'est que ta phrase voulait pas dire grand chose. "malgré sa très longue longueur", avoue que c'est pas 100% francais !

Je sais vraiment pas se que tu as contre moi "nouillefroide" mais ton comporte est hilarant. Sinon oui à mes yeux, 4h c'est long (je le regarderais pas tous les jours) mais il en reste pas moins EXCELLENT. ;)

Pétition contre la nouvelle notation d'Allociné. http://www.allocine.fr/communa.

"malgré sa très longue longueur" oui. vaut mieux se taire que de dire n'importe quoi histoire de parler, petit vilain. Schindler, je sur-approuve tes propos qui sont utiles EUX !