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Plus jamais seul voir ce complet film 1440p

Follow/Fav Plus jamais seul, plus jamais

UA.5e Année.Les vacances de Harry sont les pires qu'il est eu!Heureusement ont vient le chercher mais son calvaire est loin d'être fini.De plus, sa cicatrice ne lui laisse pas de répit pour ce remettre. TRADUCTION

Rated: Fiction T - French - Angst - Harry P. - Chapters: 42 - Words: 264,415 - Reviews: 342 - Favs: 149 - Follows: 116 - Updated: 7/15/2011 - Published: 6/29/2006 - Status: Complete - id: 3016549

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Titre Original : Never Alone, Never Again

Titre français : Plus jamais seul, plus jamais

Auteur : Bored Beyond Belief

Traductrices :Blacky et Violette

État de la fic original : Fini (42 chapitre)

Chapitre traduit par :Blacky

Déjà 13 chapitres de traduit par Cigale

Il n'y a pas eu de nouveau chap depuis le 30 mars 2005

Nous avons Contacté à plusieurs repris Cigale,

mais sans succès,

pour pouvoir traduire la suite et utilisé ces chaps.

Nous avons dû donc, retraduire la fic dès le début.

Voici donc la nouvelle traduction

Il y aura, 1 chapitre tous les deux semaines.

Nous espérons que vous aimerez cette nouvelle histoire!

N'oubliez pas de reviewver et nous dire ce que vous en pensez!

Eni et Onarluca

Petite note : Voilà, comme cette fic a déjà été traduite jusqu'au chapitre treize, et comme je devais la reprendre depuis le début, je m'excuse auprès de ceux qui ont déjà lu la première version. Je ne trouve pas la mienne aussi intéressante que l'autre (on a chacune interprété des choses de manière différente) mais j'espère que dans l'ensemble elle vous conviendra et que le fait que je l'ai reprise à ma manière ne vous empêchera pas de lire la suite. J'espère vivement m'améliorer, puisque c'est seulement ma deuxième en cours de traduction. Mais comme j'adore traduire, j'accepte toutes critiques, puisque vu mon niveau, je ne peux que m'améliorer. Merci beaucoup à onarluca qui m'a proposé cette traduction, et je n'aurais sûrement pas lu la fic en anglais si elle ne m'en avait pas parlé. Gros bisous. Et pour la bêta-lectrice, j'attends de voir le boulot, elle va sûrement en avoir avec moi !

Juste petit point : « Le Bossu de la Lune » serait une légende anglaise d'après ce que j'ai compris, comme quoi on peut voir le Bossu les soirs de pleine Lune. Sûrement à cause des tâches noires. Bon, je vous laisse vous faire une idée de ce que j'ai fait quand même. Bonne lecture.

Chapitre 1. Default Chapter

Harry s'assit près de la fenêtre barricadée et contempla la pleine lune. "Le Bossu de la Lune," pensa Harry en se rappelant le professeur Lupin alors qu'il regardait à travers le ciel de cette nuit. Ses amis lui manquaient de tout son cœur. Il aurait adoré être avec son parrain à ce moment là. Harry s'inquiétait constamment pour lui. Il sourit faiblement en réalisant à quel point il était protecteur envers Sirius. Il avait dû subir tellement de choses pendant toutes ces années. Harry ferma les yeux en pensant à lui. Il aimait se le représenter dans le salon du professeur Lupin, assis devant un feu tout en plaisantant tous les deux. Ils avaient beaucoup d'années à rattraper. Il les imaginait courant joyeusement, en tant que chien et loup, à travers une forêt baignée par la clarté de la pleine lune; les Maraudeurs étaient de retour. Libres.

Harry ouvrit abruptement les yeux, un son proche de lui l'avait fait sursauter. Hedwige, posée sur le rebord de la fenêtre, avait passé sa tête couleur de neige entre les barreaux et tapait désormais obstinément du bec sur la vitre afin d'obtenir l'attention du garçon se trouvant à l'intérieur. Harry soupira, grimaçant tandis que ses côtes protestaient du mouvement soudain. C'était la troisième fois depuis des semaines qu'elle apparaissait avec un message, mais étant donné que maintenant les Dursley avaient efficacement emprisonné Harry dans sa chambre, il ne pouvait absolument rien y faire.

« Je suis désolé, Hedwige. Ils ont barricadé les fenêtres. Je ne peux pas t'ouvrir, » murmura Harry. Hedwige hulula et inclina la tête comme si elle essayait de voir Harry à travers les petites fissures entre les planches. Harry sourit doucement en réponse. Bien qu'il ne puisse pas avoir Hedwige avec lui, il lui était reconnaissant de sa compagnie. Elle avait passé la nuit précédente avec lui et le ferait donc très probablement de nouveau ce soir, partant le lendemain avec les messages non lus dans la douce lumière du matin. Harry espérait qu'il pourrait profiter de ses visites encore tout l'été dans cette chambre. C'était réconfortant d'écouter Hedwige, de savoir qu'elle était là pour lui. Les Dursley ne l'avaient pas forcé à retourner dans le placard… pas encore. Il commençait à suspecter qu'il y finirait avant que l'école ne reprenne. Alors il ne verrait plus du tout Hedwige.

Harry retourna son regard sur le ciel blanc et brumeux. C'était légèrement couvert, atténuant les contours de la lune. Il pressa distraitement sa main contre son front, se servant de la pression de sa paume pour essayer de calmer la douleur toujours croissante qui irradiait de sa cicatrice en forme d'éclair. Son héritage. Harry ferma ses yeux, la tête lui tournant pendant un moment. Il n'avait pas dormi plus de deux ou trois heures par nuit ces dernières semaines. Le manque de sommeil et de nourriture donnait à Harry la désagréable impression d'être aussi faible qu'un chaton. Il ne pouvait même plus se tenir debout sans que tout son corps ne tremble. Les rêves venaient presque hanter chacune de ses nuits maintenant.

Harry prit une grande inspiration tremblante, ignorant la sueur qui commençait à recouvrir son visage, due à ses mouvements rapides. Il ne voulait pas penser à ses rêves. Il les reverrait assez tôt. Voldemort faisait un véritable carnage. Harry n'avait pas besoin de la Gazette du Sorcier pour le lui dire. Il en était le témoin privilégié. Moldus et sorciers; des familles entières mourraient. Et Harry regardait. Il ne parvenait plus à trouver l'énergie de pleurer, mais il savait que chaque fois qu'il voyait quelqu'un être torturé et tué, il mourrait davantage à l'intérieur de lui. Après tout, c'était son sang qui permettait à Voldemort de devenir si fort.

Harry ferma les yeux et appuya sa tête sur le mur derrière lui. Il écouta Hedwige continuer à hululer et roucouler, et aurait juré qu'elle était en train d'essayer de le rassurer d'une façon ou d'une autre. Il sourit doucement à cette pensée. Sa compagnie lui permettait de se sentir moins solitaire.

Les choses ne s'étaient pas bien passées depuis sa quatrième année à Poudlard. Les Dursley savaient comment entretenir une rancune, admit Harry avec une ironie désabusée. Mais il y avait quelque chose en plus… Quelque chose de sinistre. La question de si les Dursley l'aimaient n'avait jamais effleuré l'esprit d'Harry. Bien sûr qu'ils le détestaient, et ils se servaient de toutes les occasions possibles pour le lui rappeler depuis son plus jeune âge. Mais d'une façon ou d'une autre… Vernon avait quelque part franchit une ligne, et Harry était incapable de déterminer quand et comment c'était arrivé, mais le fait était là.

Peut être que le régime de Dudley avait été le point de départ, considéra Harry. Harry avait toujours eu peur de Vernon. Il n'avait certainement jamais hésité à le battre par le passé. Mais jamais Harry n'avait craint pour sa vie à cause d'eux auparavant. Et il commençait réellement à avoir peur désormais. En effet, ses côtes douloureuses étaient un rappel constant de la colère de Vernon, comme les autres contusions et coupures qu'il commençait à accumuler. Depuis toujours, les Dursley avaient détesté Harry, mais ils s'étaient toujours servis de lui pour faire tous ces travaux de ménage que la paresse les empêchait de faire eux-mêmes. Cette année, cependant, ils ne s'en étaient pas souciés.

Vernon avait loué les services d'un paysagiste pour tondre sa pelouse, et Pétunia cuisinait tous les repas de la famille depuis que Dudley avait été autorisé à arrêter son régime pour l'été. Harry soupçonnait que Dudley n'avait pas réellement eu le feu vert de la diététicienne de l'école. Il était beaucoup plus probable que Pétunia ne pouvait pas continuer à torturer son fils avec le "cruel " régime que l'école avait essayé de lui imposer.

Une gouvernante venait une fois par semaine faire les chambres, sauf celle d'Harry. Parfois celui-ci avait dû réprimer la forte envie de marteler la porte et d'appeler à l'aide quand il l'entendait passer l'aspirateur dans le couloir extérieur de sa chambre. Mais il savait… Harry avait conscience que personne n'était venu. Personne ne viendrait. Il s'attirerait juste plus d'ennuis qu'il n'était préparé à gérer, et Harry n'avait tout simplement plus d'énergie à sacrifier.

Tout ce qu'il avait à faire était d'attendre la fin de l'été. Quand il ne se présenterait pas à la rentrée, quelqu'un viendrait. Il avait seulement à tenir jusque là. Hedwige tapa à nouveau contre la fenêtre avec insistance. Harry sursauta. Il devait commencer à tomber de sommeil. Mauvaise idée, pensa-t-il en lui-même. Il se força à se réveiller et regarda dehors, tombant droit dans les yeux préoccupés d'Hedwige.

« Désolé, j'ai dû m'assoupir, » murmura Harry d'une manière rassurante. Hedwige commença à s'énerver, et hulula avec davantage de persistance. Harry fronça les sourcils.

« Qu'est-ce qu'il y a? » lui demanda-t-il. Elle sauta en se retournant sur le rebord de la fenêtre et baissa les yeux sur la pelouse en dessous.

Pendant un moment il ne vit rien. Puis il sursauta en réalisant qu'une ombre avait bougé. Des vagues de froid remontèrent sa colonne vertébrale et sa peau commença à picoter. Les yeux d'Harry s'élargirent de terreur tandis qu'il se levait et pressait son visage contre les fentes laissées entre les planches. Oui, l'ombre avait bougé. Et maintenant s'en était une autre. Et une autre encore. Le cœur d'Harry remonta dans sa gorge. Sa baguette était enfermée au rez-de-chaussée dans le placard. Il devait la récupérer.

Harry regardait les ombres approcher de la maison. Elles portaient des robes et semblaient chuchoter entre elles. Il n'y avait aucun doute qu'elles allaient entrer par effraction. Harry essaya de déterminer que faire. Devait-il réveiller les Dursley et tenter de les persuader d'ouvrir la porte? Cela lui donnerait-il une chance? Oui et non. Vernon pourrait ouvrir la porte, mais ce serait dans le but de le battre pour les avoir réveillés. Et si les ombres étaient des Mangemorts comme Harry le suspectait, elles tueraient les Dursley qu'ils coopèrent ou non. Autant pouvait-il les détester, il ne voulait pas leur mort.

Il était donc tout seul. Et Vernon avait mis des cadenas sur la porte d'Harry. Il avait essayé pendant deux semaines de crocheter les serrures, mais il n'avait rien d'assez solide et fin pour faire l'affaire. Vernon l'avait entendu une nuit, et Harry n'avait plus essayé depuis. Il ne voyait aucun autre chemin pour récupérer sa baguette.

Les yeux d'Harry étaient habitués à l'obscurité. En balayant la pièce du regard, il vit une lampe cassée dans un coin. C'était la chose la plus proche d'un instrument contondant qu'il pourrait trouver. Il y avait une petite tablette dans le design au milieu de la lampe, conçue pour tenir les boissons, et Harry décida qu'elle l'aiderait en servant aussi de levier sur son épaule. La base de la lampe, bien que pas aussi impressionnante qu'une batte de base-ball ne l'aurait été, pourrait faire l'affaire. Il arracha l'abat-jour du sommet, et traîna la lampe avec lui pour se tenir derrière la porte, près à la balancer sur l'intrus quand la porte serait ouverte.

Harry entendit la porte de la cuisine s'ouvrir à l'étage en dessous, et écouta, presque haletant de peur, tandis que les escaliers craquaient sous le poids des intrus. Harry pouvait entendre chuchoter maintenant, bien qu'il ne puisse entendre les mots. Il leva avec faiblesse le lampadaire au-dessus de sa tête, ses bras tremblant sous l'effort. Il espéra qu'ils n'allaient pas lambiner dans le couloir trop longtemps.

« Alohamora, » chuchota doucement la voix d'un homme. La porte venait de s'ouvrir, et tandis qu'une forme s'avançait Harry abattit la lampe violemment.

« Harry? » chuchota la voix de Sirius à ce moment là. « Oh non! » Harry changea la trajectoire de la lampe à la dernière minute, le lourd piédestal manquant de peu la tête de Sirius.

« Sirius! » dit Harry tandis que Sirius bondissait en arrière sous le coup de la surprise.

« Tu l'as trouvé? » demanda Remus Lupin en entrant à son tour dans la chambre d'Harry.

« Vous m'avez presque fait mourir de peur! » chuchota Harry d'un ton féroce, riant presque de soulagement. Une troisième silhouette entra dans la pièce.

« Ils sont tous encore endormis, » dit Arthur Weasley, suivant juste derrière le professeur Lupin. Harry n'avait allumé aucune lumière, ils se tenaient donc tous dans l'obscurité. Harry se sentit frissonner maintenant que la poussée d'adrénaline était passée.

« Et ils vont le rester. J'ai jeté un charme de sommeil sur eux. Nous pouvons parler normalement, » dit le Professeur Lupin.

« Alors allumons quelques lumières que je puisse voir avec quoi Harry m'a presque matraqué à mort. » dit Sirius, essayant d'emprunter un ton léger bien qu'Harry puisse clairement entendre l'inquiétude dans sa voix.
« Lumos » murmura Arthur Weasley, et tous les trois fixèrent Harry, choqués.

« Hum, salut. » dit Harry en souriant, faiblement. Il avait mis la lampe sur le côté mais il avait dû s'étendre et la saisir et il s'appuyait maintenant dessus pour se tenir droit. Il passa son regard d'un visage à l'autre, essayant de lire ce qu'il y voyait.

« Oh Merlin » dit Sirius, et Harry observa Sirius, dont les larmes montaient aux yeux. « Qu'est-ce qu'ils t'ont fait? » demanda-t-il en s'approchant d'Harry.

Harry essaya de sourire encore, de dire quelque chose de rassurant, mais il voyait ce regard dans leurs yeux. Il ne s'était pas vu dans un miroir depuis un bout de temps, et d'après leurs expressions il ne devait pas avoir bonne mine. Il ne voulait même pas penser à l'odeur que la chambre pouvait avoir pour eux.

Remus et Arthur avaient commencé à observer la pièce, tâchant de retracer l'été d'Harry. Il avait vécu dans cette chambre plus d'un mois. Arthur se mit à serrer la mâchoire et vira au cramoisi.

« Où sont tes affaires? » demanda-t-il, avec une intensité qui fit sursauter Harry. Il n'avait jamais vu ce côté d'Arthur Weasley. L'espace d'un instant, il pensa que sa rage était dirigée contre lui.

« Dans le placard sous l'escalier. » répondit Harry. Mr. Weasley acquiesça et sortit brusquement de la pièce.

Sirius se tenait juste en face d'Harry maintenant, incertain de la façon de l'aborder. Harry reconnu ses tentatives maladroites et s'avança pour l'étreindre, le soulagement et la gratitude le submergeant presque. Quelqu'un était venu. Quelqu'un à qui il avait manqué, et qui était venu pour lui.

Sirius répondit immédiatement à l'initiative d'Harry, en le prenant dans ses bras et en le serrant de toutes ses forces. Trop fort en fait, car les côtes d'Harry envoyèrent des vagues de douleur qui lui coupèrent le souffle et firent danser des taches devant ses yeux.

« Harry? » demanda Sirius, relâchant immédiatement son filleul, mais le tenant toujours par les épaules tandis qu'il le regardait dans les yeux. « Qu'est-ce qu'il y a? » demanda-t-il, son visage tordu par le souci.

« Désolé. Ce sont mes côtes. » dit Harry en luttant pour reprendre son souffle. Ses jambes s'effondrèrent sous lui et Harry regarda le sol aller à sa rencontre. « Oh non. » pensa distraitement Harry, avant de sentir Sirius le rattraper.

« J'ai sa valise » appela Arthur Weasley depuis le rez-de-chaussée.

« Il n'y a rien d'autre, Harry, que tu veux prendre avec toi. » demanda Remus Lupin, le visage indéchiffrable en regardant Harry retenu par les bras de Sirius.

Harry avait encore beaucoup de mal à reprendre sa respiration, mais il parvint à souffler, « Le parquet. Sous le lit… » dit-il, puis ses yeux roulèrent vers son crâne alors que son corps devenait inerte et qu'il perdait connaissance.